samedi 25 octobre 2008

Les siffleurs de Marseillaise



Placer son argent à l’étranger pour échapper au fisc c’est tendance dans certains milieux très privilégiés.
Des noms sont cités : Mr Smet, Prost, Ducasse dernièrement, la quasi totalité des joueurs de tennis et bien d’autres encore. C’est non seulement une indélicatesse mais cela peut s’apparenter a du vol.
Car enfin ces Messieurs ont bien été à l’école gratuite en France, ils ont été soigné dans des hôpitaux français.
Leur fortune pour la plupart ce sont les français qui leur ont apportée, en achetant leurs disques, mangeant dans leur restaurant, allant voir leur spectacle.
Echapper ainsi à l’impôt c’est fuir, refuser la solidarité nationale : en effet 70% de l’impôt est reversé sous forme d’aide solidaire.
Ainsi devenus pleins aux as grâce à la France et aux Français, on fuit afin de ne pas payer sa dette. C’est non seulement ignoble mais cela s ‘apparente à du mépris vis à vis des Français et de la République.
En fuyant ainsi la solidarité nationale ils sifflent tout autant la Marseillaise que les Français fils d’émigrés du Stade France à qui on peut accorder des circonstances atténuantes.
Le manque à gagner du Trésor français est infiniment plus important que les quelques centaines de voitures incendiées dans les quartiers sensibles. Loin de moi de vouloir absoudre ces comportements du souvent à du désespoir face au racisme latent qui les prive d’emploi.
On peut imaginer, je ne leur souhaite pas, des revers de fortune à ces déserteurs de la solidarité nationale ; Alors on les verra revenir au triple galop profiter de cette solidarité que ne leur offrira pas leur refuge.
Sans compter que ces messieurs, pour certains d ‘entre eux, n’hésitent pas à donner avis et conseils lors de scrutins nationaux en toute bonne hypocrisie.
Pour le moins on pourrait leur supprimer le droit de vote.
Messieurs les déserteurs, je vous méprise.

A force de faire de nouveaux contrats, ou de sentir son argent grossir dans ses coffres, on se croit enfin une bonne tête et presque capable de gouverner.
Jean de la BRUYÈRE

mardi 14 octobre 2008

Conseils pour les mois…années à venir


Les mois et années à venir vont être économiquement difficiles. Alors voici quelques conseils pour passer cette période sans trop de difficultés.
En tout premier lieu, créer sa propre banque, pour cela vous emprunter à votre banque habituelle AGDG (avec garantie du gouvernement).
Pour les clients vous contacter l’oncle Jules vieil anar quand vous lui aurez dit que c’est pour faire des misères au Gouvernement il ne refusera pas.
Ensuite la tante Ursule la vieille qu’à l’oseille et qu' en finit pas de crever, là ça va être plus dur mais quand vous lui aurez dit que c’est pour faire plaisir à son Dieu Sarko ça ira tout seul. Ensuite les parents, les enfants, les amis, les vrais, alors votre entreprise pourra investir.
Les actions étant au plus bas c’est du gâteau, vous embauchez ensuite le beau Jérôme, il est au chômage, embaucher à mi-temps car le reste du temps il tente de récupérer du fric auprès de la Société Générale qu’il investira chez vous ensuite bien évidemment.
Ah j’oubliais, dans les clients, à ne pas oublier, contactez Tapie, Nanard pour les potes, il va bientôt être plein aux as, lui c'est un maître en la matière, il attaque le Lyonnais, il gagne et c'est l'état qui paie ! Ah le Nanard, le "winner" qui ne s'use que si l'on s'en sert (vieux souvenirs).
Ensuite suivant la conjoncture, très important la conjoncture, lorsqu’elle est bonne c’est comme l’anticyclone des Açores ça vous protège des dépressions, lorsqu’elle est mauvaise l’anticyclone disparaît et ce sont les Angliches qui vous envoient leur dépression !
Si la conjoncture est bonne, disais-je, c’est tout bon à vous les bénéfs tout de suite réinvesti, Jérôme est là pour s’en occuper.
Si ça tourne mal, si le Jérôme est trop bon, vous faites appel à l’État il a 360 millions... millions ou milliards d'Euro ! Vla que j'sais pu, prêt à vous secourir.
C’est pas une idée qu’elle est bonne ! J’ai envie de la faire breveter car je suis sur qu’il y en a pour y penser avant moi.

Voilà de l’argent qui n’est pas très propre, si tant est qu’il y en ait qui le soit…Pour moi, c’est bien simple, je n’ai vu que du sale argent et que de mauvais riches.
Octave Mirbeau – Journal d’une femme de chambre

dimanche 12 octobre 2008

Le Grand Jacques



Cette semaine Le Grand Jacques aurait eu 80 ans, vous pouvez imaginer Jacques Brel avoir 80 ans moi pas ? même chose pour Gérard Philipe.
Ces êtres d'exception dont la passion de leur art les fait monter toujours plus haut et tel Icare ils y brûlent leurs ailes.
Jacques je ne te conseille pas d’essayer de regarder de là haut où en est la chanson française.
Il faudrait d’abord que tu prennes des cours d’angliche. Où alors écouter la radio aux heures creuses là où sont diffusés la chanson française ou ce qu’il en reste.
Et tends bien l’oreille pour comprendre les paroles, avec toi on avait pas de mal, on saisissait tout, l’orchestration meublait harmonieusement tes silences et soutenait avec bonheur tes fortes paroles.
Maintenant, on fait moderne, un fond de batterie et de guimbarde (guitare électrique) assourdissante et comme en sous-titre, une voie susurrante qui raconte on ne sait quoi, comme à l’opéra il faut avoir le livret avec soi, mais cela en vaut-il la peine ?
Les disques (CD) ne se vendent plus, à qui la faute, la branche où se trouvait tout ce beau monde a été scié.
Pauvre Jacques, si tu revenais, inconnu, tu ne serais même pas sélectionné à la Starac et je ne parle pas de l’Eurovision.
Reste où tu es, dans nos cœurs et nos mémoires, intact, toi, tes paroles , ta musique, tes potes musiciens géniaux.
Jacques on t’aime toujours, toi Georges et quelques autres qui ont renouvelé la chanson populaire, de là haut, ne regardaient pas, afin de ne pas voir ce qu’ils en ont fait !
Comme Jojo
Six pieds sous terre Jacques tu chantes encore
Six pieds sous terre tu n'es pas mort

Vive l'État ! a bas la déreglementation !


Hier soir chez Laurent Ruquier, je suis tombé sur Mme Parisot la patronne des patrons qui a passé un sale quart d’heure face à ses nouveaux détracteurs. Je dis nouveaux car je ne les avais jamais vu déchaînés à ce point, hier soir Olivier Bezancenot était relègué au centre.
Il faut dire que la patronne y a été fort accusant les états de n’avoir pas mis en place la réglementation qu’il fallait afin d’éviter le Krach !
Madame, ignorez-vous que pendant des dizaines d’année depuis l’époque Thatcher, les entreprises ont tout fait pour être libre de toutes contraintes, pour échapper aux états et à leurs solidarités nationales, aidé en cela par Thatcher, Reagan et consorts déréglementant à tout va. Et ces entreprises d’applaudir à tout rompre reprochant à la France de ne pas faire de même ! Grâce à Dieu, les Gaulois résistaient, se méfiant du libéralisme.
Vous avez oublié le couplet sur les fonctions régaliennes : l'État ne devait plus s'occuper que de la justice, l'armée et la police le reste le libéralisme s'en charge !
Vous réclamez maintenant des réglementations mondiales, globales, sachant bien sûr que sans une révolution, pour le moins dans les esprits, c'est totalement irréaliste.
Vous avez eu ce culot de défendre vos pairs qui maintenant, sans vergogne aucune, réclame plus d’État. On ne peut pas être plus faux-c.. mais aussi courageuse avec un brin quand même de mauvaise foi !
Entre le serf et le suzerain, entre l’ouvrier et le patron la liberté enchaîne et la loi libère. Lacordaire

mercredi 8 octobre 2008

le Dico de la crise


C’est fou depuis la débandade boursière ce qu’on peut apprendre comme mots nouveaux : tenez par exemple : titrisation, cherchez pas c’est pas dans le dico, à mon humble avis et d’après ce qu’on nous raconte ça doit venir de triturer, définition du Larousse : action de réduire quelque chose en parties très menues.
C’est tout à fait ça, on hache menu pour le refiler plus facilement aux copains, et sous un autre titre. C’est comme ça que toutes les banques mondiales se retrouvent avec des " subprimes " américaines, ça c’est du Globiche, vous savez le jargon à la mode très utilisé dans les émissions de " l’homme en noir " (Thierry pour les intimes). Comment se fait-il que personne n’a encore pensé à rédiger un dictionnaire Globiche, cela me serait bien utile pour traduire ce genre d’ émissions qu’il faudra bien un jour sous-titrer où les interdire au plus de 15 ans.
Un autre mot à la mode en ces temps de crise : le panurgisme, si j’ai bien compris c’est la propension des citoyens à acheter ou vendre leurs actions en même temps et très rapidement sans laisser aux Mérinos le temps de pisser.
Au moins cette crise aura du bon, nos vieux Bonshommes en vert ne sont pas prêts d’être au chômage eux !

lundi 6 octobre 2008

Les crocos s’agitent dans le marigot de la finance ! Tout ça finira aux îles Caïman


Que de billevesées entendues sur les ondes ! ça n’arrête pas. La dernière est la meilleurs dans le genre : " il leur faut un bouc émissaire ! ", pas de problème ce seront les heureux gagnants au parachute doré. Ben voyons ! Qu’on leur retire leur prébende, je suis plutôt d’accord mais comment ?
J’ai déjà une idée sur la porte de sortie, l’imposition :là voilà l’idée qu’elle est bonne !
En des jours comme ceux-ci qu’est ce qu’il peut nous manquer l’enfoiré.
Oui, imposer les parachutes afin que ces messieurs puissent se faire verser leur " aumône " dans des paradis fiscaux, à l’abri de la solidarité nationale.
Et puis, souvenez-vous l’origine de toute cette débandade : les pauvres américains obligés de quitter leur maison ne pouvant plus payer leur traite, ces maisons sont d’ailleurs toujours vides, qui va les racheter ?
Une question, au lieu de soutenir les banques à coups de milliards de dollars, ce qui n’est en rien, contrairement aux dires médiatiques, une action de gauche.
La solution n’était-elle pas d’aider les propriétaires endettés à payer les intérêts de leur dette afin qu’il demeure dans leur maison, ça c’était une mesure de gauche.
Ils n’y ont même pas pensé c’est vous dire qu’entre Mac Cain et Obama, entre Républicains et Démocrates, sur ce sujet, c’est blanc bonnet et bonnet blanc.
Nous vivons une époque moderne.
Question subsidiaire, car j’en ai marre d’entendre certains économistes, qui n’avaient rien prévu, traiter le socialisme démocratique de ringard.
C’est le socialisme qui a fait apparaître le capitalisme ou l’inverse ?
Répondez pas tous en même temps Messieurs Marseille, Minc, Sylvestre et consorts !