La télé que j'aime

Hier soir magnifique soirée devant le petit écran : "la vie des autres" sur ARTE, très beau film germanique sur la STASI des Oste : comment on peut-être espion mais rester Homme.

Ensuite enchaînement chez Frédéric Thaddei qui nous avait réuni un très beau plateau, jugez-en plutôt : Daniel Barenboim, Yehudi Menuhin, Le garnd luthier français Etienne Vatelot, un grand ténor. Il y avait aussi l'intrus, Mr Guenot du gouvernement. Il ne manquait que Gustavo Dudamel et José Antonio Abreu, vous savez ceux qui nous ont enchantés l'autre soir sur ARTE avec leur orchestre de jeunes issus des quartiers populaires du Venezuela.

Tout ce beau monde a commencé, sous la baguette magique de Frédéric, à discuter du proche Orient.

J'ai beaucoup aimé le point de vue de Daniel Barenboim, pourquoi pas le prochain Nobel de la paix ? Ce qu'il fait avec son orchestre d'Asie mineure sans frontière est tout simplement merveilleux. Comme il le dit si bien, certes ce n'est pas la paix, mais cela y contribue, et il en faudrait quelques unes de ces pierres pour bâtir la grande maison d'Asie mineure sur le modèle de l'Europe, pourquoi pas ?

Ensuite une question sur le "Silence" à notre époque. Quel silence ? Savons-nous encore ce qu'est le vrai silence, celui qui permet d'entendre la voix qui vient de l'intérieur de soi.

Daniel Barenboim a bien stigmatisé la différence qui existe en français entre entendre et écouter.

La musique sirupeuse qu'on entend dans nos ascenseurs et celle qu'on écoute au concert.

Le silence, qui n'est pas angoissant contrairement à notre époque qui croit que le silence au mieux ennuie et au pire fait ressurgir les peurs ancestrales et angoisse.

Un des endroits que je préfère ce sont les "claustra" les cloîtres ou souvent, retiré du monde, seul entre terre et ciel, dans le silence, une lente déambulation permettait aux cisterciens de s'élever vers ce carré de ciel entre aperçu.

Avec ou sans pub, personnellement je coupe le son lorsqu'elle apparait, j'aime cette télé.

Tournez sept fois la langue.......

En ces temps de débacle boursière, que n'entendons nous pas comme idiotie, inepties ou parfois , ça arrive, un "scoop" comme on dit si mal. Les journaleux se déchaînent, chacun y va de son docte commentaire : entendu hier sur France 2 "On ne va tout de même pas reprendre les indemnités de départ des dirigeants des banques ayant fait faillite, ça n'a pas de sens !"

OUI, ça il faut pouvoir le dire. Et ceux qui repartent avec un carton sous le bras chercher du boulot ailleurs parce que leurs dirigeants sont des incapables, ça a du sens ? ils en trouveront peut-être du boulot mais avec combien en moins sur la feuille paye ? On va les voir arriver avec leur petit carton sous le bras !

Entendu encore, là c'est dans le genre "scoop". "La France ces dix dernières années a créé plus d'emplois que les Anglais (graphique à l'appui)" Ah ! c'est nouveau cela, alors pourquoi nous avons plus de chomage qu'eux ? "Parceque nous avons cinq fois plus d'arrivée de jeunes sur le marché du travail qu'eux" Tiens on ne nous l'avait jamais raconté celle la. La voix des journaleux et de nos "supers" économistes genre Alain Minc (qui vient d'écrire une histoire de la France, ça va être gratiné !) c'était plutôt la France est nul, elle ne sait pas créer d'emplois !

C'est à celui qui connaît l'univers, non à ceux qui le défigurent, que nous devons nos respects

Voltaire

Go out..Vous ètes virés

Go out, les employés de chez Lehman brothers n'ont pas attendu ça pour faire leurs paquets, c'est leur unique réaction face à la faillite de leur entreprise, pas de manifestation solidaire, pas de cri de colère face à l'injustice de leur sort, pas d'accusation de leurs responsables ? Simplement on fait ses paquets d'affaires peronnelles et on s'en va, chercher du boulot ailleurs sans doute.

Imaginez la même chose en France, cela a failli au Lyonnais. De suite, manifestation solidaire, défilé, assemblée générale, coordination inter syndicale, demande de compte aux dirigeants etc..

Appel aux pouvoirs publics.

Nous vivons vétitablement dans deux mondes différents et l'on voudrait les prendre pour modèle ? Le pire étant à venir avec le futur leadership chinois. Heureusement nous sommes Européens ! Restons-le.

La dégringolade boursière

Aurais-je eu raison dans mon article du 26/04/2008 "Coup de gueule, parlons un peu d'économie".

Entre temps j'ai simulé sur le site de ma banque le cours de valeurs boursières, qui avant de s'effondrer avait grimpé et j'avais fictivement glané quelques Euros, maintenant je suis en enfer, ayant perdu chemises et pantalons et le reste ! Fictivement bien sûr.

La tactique boursière est simple il faut appâter le Gogo. Après une dégringolade, on fait remonter, tous les analystes conseillent alors aux Gogos d'acheter : tous alors se précipitent...vers le précipice ! Car après une brève remontée c'est de nouveau la descente vertigineuse vers les abîmes. Y sommes-nous parvenus ? Attention les gars aux fausses remontées pour gruger le non initié. A bon entendeur salut.

À la différence de la loterie, à la Bourse ce sont toujours les mêmes qui gagnent

L'idole est un leurre, car elle détourne son serviteur de la réalité pour le cantonner dans le royaume de l'apparence. Or n'est-ce pas une tentation propre à notre époque, la seule sur laquelle nous puissions agir efficacement ? Tentation d'idolâtrer un passé qui n'existe plus, en oubliant ses carences, tentation d'idolâtrer un avenir qui n'existe pas encore, en croyant que, par ses seules forces, l'homme réalisera le bonheur éternel sur la terre ! Saint Paul explique aux Colossiens que la cupidité insatiable est une idolâtrie (Cf. 3,5) et il rappelle à son disciple Timothée que l'amour de l'argent est la racine de tous les maux. Pour s'y être livrés, précise-t-il, « certains se sont égarés loin de la foi et se sont infligés à eux-mêmes des tourments sans nombre » (1 Tm 6, 10). L'argent, la soif de l'avoir, du pouvoir et même du savoir n'ont-ils pas détourné l'homme de sa Fin véritable ?

Benoît XVI Homélie de l'Esplanade des Invalides

Les Femmes et la politique

Heureusement que les femmes sont maintenant présentes en politique pour remèdier à la carence des hommes !

Cette photo nous démontre leurs indéniables qualités...en ce domaine. "La femme est l'avenir de l'homme" j'espère qu'il se trompait !

Mais faut-il incriminer la Dame où ceux qu'ils l'ont élue à ce niveau dont beaucoup d'hommes.

Heureusement il nous reste en mémoire mère Thérésa, la dame résistante Birmane dont j'ai oublié le nom et bien d'autres.

Café littéraire

Hier soir j’ai assisté à la première de " Café littéraire ", je ne voulais pas manquer cela et bravo à France 2 pour l’heure abordable de sa diffusion.
Bien sûr on ne peut éviter la comparaison avec les grandes devancières que furent les émissions de Pivot et de Polack où chaque fois je fermais le poste avec le désir d’un livre.
Je dois avouer qu’à la sortie de la prestation de Daniel Picouly , je fus déçu. Car mon test est l’envie d’un livre et en matière d’achat c’est la seule envie qui me soit irrésistible.
Pour cette première soirée mes envies sont restées au vestiaire.
Quant à passer plus de 20 minutes avec deux acolytes sur un livre décrivant si j’ai bien compris la fornication entre une écrivaine quinqua et un rappeur de droite à peine énervé j’ai failli zappé. Quant je dis fornication, c’est à cause des détails qui nous ont été livrés qui animeront sans doute les ventes mais est-ce cela le but de l’émission ?
L’interview du marronnier des émissions littéraires, le Citoyen d’Ormesson sur Soljenitsyne m’a par contre plus intéressé, ayant beaucoup lu dans les années 70 ce magnifique auteur et écrivain. Mais l’auteur du " Pavillon des cancéreux " aurait mérité plus de monde et de temps pour en parler. Ce fût un peu court jeune homme !