mardi 30 septembre 2008

La télé que j'aime


Hier soir magnifique soirée devant le petit écran : "la vie des autres" sur ARTE, très beau film germanique sur la STASI des Oste : comment on peut-être espion mais rester Homme.

Ensuite enchaînement chez Frédéric Thaddei qui nous avait réuni un très beau plateau, jugez-en plutôt : Daniel Barenboim, Yehudi Menuhin, Le garnd luthier français Etienne Vatelot, un grand ténor. Il y avait aussi l'intrus, Mr Guenot du gouvernement. Il ne manquait que Gustavo Dudamel et José Antonio Abreu, vous savez ceux qui nous ont enchantés l'autre soir sur ARTE avec leur orchestre de jeunes issus des quartiers populaires du Venezuela.
Tout ce beau monde a commencé, sous la baguette magique de Frédéric, à discuter du proche Orient.
J'ai beaucoup aimé le point de vue de Daniel Barenboim, pourquoi pas le prochain Nobel de la paix ? Ce qu'il fait avec son orchestre d'Asie mineure sans frontière est tout simplement merveilleux. Comme il le dit si bien, certes ce n'est pas la paix, mais cela y contribue, et il en faudrait quelques unes de ces pierres pour bâtir la grande maison d'Asie mineure sur le modèle de l'Europe, pourquoi pas ?

Ensuite une question sur le "Silence" à notre époque. Quel silence ? Savons-nous encore ce qu'est le vrai silence, celui qui permet d'entendre la voix qui vient de l'intérieur de soi.

Daniel Barenboim a bien stigmatisé la différence qui existe en français entre entendre et écouter.

La musique sirupeuse qu'on entend dans nos ascenseurs et celle qu'on écoute au concert.

Le silence, qui n'est pas angoissant contrairement à notre époque qui croit que le silence au mieux ennuie et au pire fait ressurgir les peurs ancestrales et angoisse.

Un des endroits que je préfère ce sont les "claustra" les cloîtres ou souvent, retiré du monde, seul entre terre et ciel, dans le silence, une lente déambulation permettait aux cisterciens de s'élever vers ce carré de ciel entre aperçu.

Avec ou sans pub, personnellement je coupe le son lorsqu'elle apparait, j'aime cette télé.

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