lundi 20 juillet 2009

On a marché sur la Lune...



 
Il y a quarante ans, la Nasa envoyait deux hommes marcher sur la lune. J’ai suivi cela à la télé et avais réveillé mon fils aîné qui avait quatre ans à l’époque et pour lui je crois que cela fût un grand souvenir.
Personnellement je ne peux pas dire que cela
m‘enthousiasma beaucoup. Peut-être etait-ce parce que nous venions depuis quelques jours d’emménager dans notre demeure toute neuve et que j’avais devant moi tout un été de travaux pour poursuivre son aménagement.
Mais aussi parce que je ne saisissais pas très bien les buts et les gains de cette exploration. On savait déjà que la lune était un endroit totalement inhospitalier comme d’ailleurs toutes les planètes qui nous entourent.
Hormis la victoire des Américains dans leur lutte de prestige face à l’URSS, qui paraît-il aurait éviter le conflit nucléaire, que reste-t-il de cet exploit ? Le coté réalisation technique sans nul doute. Mais toutes les avancées dans ce domaine auraient de toutes façons eu lieu, moins rapidement peut-être.
Il faut dire que j’avais encore fraîchement en mémoire les aventures de Tintin découvrant un nouveau monde peuplé de monstres sauriens, alors que nos pauvres Armstrong et Aldreen ont vu rien de rien…que de la poussière soulevée par leurs petits sauts de puce, emberlificotés qu’ils étaient dans leur scaphandre heureusement hermétique.
Une seule chose est frappante, sidérante, stupéfiante : la formidable beauté de la terre vue de la Lune, aucune planète à notre humble connaissance, n’a cette beauté flamboyante. La véritable découverte est que seule notre planète est belle, accueillante, variée par sa faune , sa flore, tout est beau dans ses paysages de plaine ou de montagne, ses océans riches encore de beaucoup d’inconnu.
Seule parfois la main de l’homme la défigure : L’Homme étant l’animal le plus sale, le plus bruyant, le plus destructeur de cette planète.
Il est grand temps de nous rendre compte que nous sommes sur une barque, prenant l’eau de toutes parts, en plein océan, sans aucune bouée ou engin de secours, sans personne pour nous venir en aide. Notre avenir ne dépend que de notre capacité à nous entendre à coordonner nos efforts tous dans la même direction afin de colmater les voies d’eau.
La terre est si belle et c’est si laid ailleurs. La terre est d’une prodigieuse prodigalité, je suis toujours émerveillé par le réveil de la nature au printemps dans mon jardin.
Pour moi la pire des catastrophes le cauchemar absolu serait un printemps qui ne reviendrait pas.
Alors nous qui avons été capables d’aller sur la Lune, retroussons nos manches et quoiqu’il puisse nous en coûter sauvons là notre bonne vieille terre !
Tout est indifférent dans la nature, car tout est nécessaire : tout est beau car tout est déterminé
Pierre François BAOUR-LORMIAN(1770/1854)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ben oui...
C'est aussi sur le
http://conflictualitic.canablog.com
Bien navicalement