mardi 12 mai 2009

Couper tout ce qui dépasse ?





Je crois rêver, notre instit coupeur de " tout ce qui dépasse " a été condamné après avoir été relevé de ses fonctions.
L’enfant qui se faisait un malin plaisir de montrer à toute la classe sa petite affaire n’a pas été puni, il a été simplement traumatisé par les paroles dites sur le ton de la plaisanterie par son instit.
En d’autres temps, arrivé chez lui et au su de le version de son histoire, les parents auraient été voir son maître pour explications et rentrés à la maison auraient donné une bonne correction, pour le moins verbale, au gamin, c’est tout ce qu’il méritait. Au lieu de cela les parents mettent l’affaire devant la justice pour violence ?
Mais la véritable violence faite à l’enfant c’est la contestation de l’autorité du maître. L’autorité ne se divise pas, pour l’enfant qui en est témoin, c’est l’apprentissage de la contestation de toute autorité quelle qu’elle soit, sans distinction aucune, simplement lorsqu’elle devient gênante.
Vraiment dommage que la justice n’ait à juger que l’attitude du maître d’école et pas celle des parents, mais elle aurait pu en tenir compte dans ses attendus et relaxer l’instituteur . Au vu de sa condamnation que va faire l’administration ? Le licencier ?
Double peine ? Je ne peux y croire, l’on tomberait bien bas dans l'abjection.
Nous sommes bien loin de la guerre des boutons qu’il faudra interdire au moins de 10 ans, et des 400 coups programmés hier soir sur ARTE où l’on démontre que ce n’est pas la gifle du père qui traumatise l’enfant mais le manque d’affection et le profond égocentrisme des parents qui mène l’enfant à la délinquance.
Dommage que l’excès de connerie ne la fasse pas déborder, l’on pourrait alors utilement couper tout ce qui dépasse.
Triste époque, où un enfant peut voir avant son adolescence jusqu’à 10000 crimes, assassinats, viols, scène de coït, à la télé sans traumatisme aucun, mais qu’un maître plaisante sur le sectionnement de son zizi, cela devient un choc irréparable, traumatisant et à sanctionner.

Cessez de vous en prendre aux autres de vos propres fautes : le mal que les enfants voient les corrompt moins que celui que vous leur apprenez.
Jean-jacques ROUSSEAU

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ben oui, tout cela est lamentable, ça nous renvoie un peu à la précédente "frappe" ici:
-"En trente ans tout change", c'était en février dernier je crois...

D'autre part, qu'une très mauvaise plaisanterie (il est vrai de mauvais goût ou "vaseuse") d'un instituteur mécontent d'un de ces élèves pour le moins mal discipliné, ait de telles conséquences, ça me sidère.
On marche sur la tête! Il aurait certes pu dire quelque chose de plus "percutant et moins vulgaire" à ce petit "trouduc" mal élevé mais enfin... Où on va là?

Les gars ne vont plus pouvoir travailler bientôt, si on continue sur ce chemin. Je me demande comment il se fait que les IUFM trouvent encore des volontaires pour ce métier de plus en plus mal traité...
Bien navicalement