Hier soir nous avons eu droit chez Frédéric Taddéi (Ce soir ou jamais) à une fort intéressante émission, mon présentateur préféré (je m’aperçois que dans mes articles précédents j’avais écorché son nom, qu’il veuille bien m’en excuser) recevait Michel Legrand pour ces cinquante ans de carrière musicale et quelle musique ! Ces créations sont innombrables, musique de films en France et aux USA. Il nous a raconté ces rencontres avec Orson Wells et Miles Davis notamment.
J’ai beaucoup aimé sa définition du Rock : musique à deux notes ! ou ce n’est pas une musique c’est une mode, opinion que je partage volontiers. La grande musique du 20 ème siècle ce n’est pas le Rock c’est le Jazz, le Jazz qui swingue comme nous l’a dit Michel Legrand.
Et pourtant c’est lui-même qui a ramené dans ses valises en 54 le premier disque de Bill Haley " Rock around the clock " , l’a fait écouté à son ami Boris Vian et ils se sont amusés à en faire des pastiches humoristiques.
Le Rock comme l’a dit Eddy Mitchell qui s’y connaît mieux que moi : le Rock est apparu en 54 et disparu en 62, le reste est autre chose.
Et pourtant c’est cette prétendue musique qui a pollué et inondé nos ondes pendant 40 ans et dont les succédanés continuent à nous vriller les oreilles au son de la guimbarde électrique et du délirant synthétiseur, loin, très loin des sonorités chaudes des cuivres du Jazz, et qui plus est, la plupart du temps jargonner en Angliche ! On se demande bien pourquoi, à ce qu’il paraît, nos jeunes parlent si mal l’anglais ?
Cela peut expliquer en partie la dégringolade des ventes de CD, il n’y a qu’à observer les meilleures ventes de l’an dernier : premier Francis Cabrel, neuvième Johny !
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