Un moment exceptionnel, remarquable dans cette chasse infernale aux breloques : la finale de l’épée par équipe entre la Pologne et la France. Le tireur français est blessé à la main, on demande son changement qui pour une raison qui me reste inconnue est refusé, donc le Français doit continuer le combat.
Au grand étonnement de tous, le tireur polonais, mené largement au score, stoppe toute attaque : on attaque pas un joueur blessé. A l’escrime cela ne se fait pas.
Miracle aux jeux, parmi tous ces chasseurs de breloques prêts à tout pour la médaille, même à sacrifier leur jeunesse pour retomber dans l’oubli total les jeux terminés ; l’escrime, mérite pleinement le titre de sport olympique.
Loin très loin des tireurs de maillots provocateurs, des fabriques de champions à la chinoise, où la technique d’usine ressemble à celle de tous les " made in China " des supermarchés.
Nous sommes très loin de " l’essentiel est de participer " de Mr de Coubertin. D’ailleurs cette phrase est-elle traduisible en Chinois ?
J’aurais aimé que les média qui nous repasse en boucle les exploits des médaillés à croire parfois, pour ceux qui ne sont pas rivés devant la télé, que nous en avons eu des dizaines en une seule journée, aurait pu mettre un peu plus sur le podium médiatique ce grand moment de véritable olympisme.
Il faut croire désespérément que ce genre d’attitude n’est pas dans l’air du temps et n’aide pas à l’audience.
Bravo Messieurs les tireurs polonais, bravo l’escrime.
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