Les affaires,
Pas une semaine, pas un jour voir pas une heure sans qu’un
media quelconque, journal, radio ou autre ne révèle un fait, une phrase, une
photo qui aurait dû honnêtement demeurer
inconnu du grand public et qui se trouve jeté en pâture à la terre entière.
Souvent ces
révélations alimentent pendant des jours l’ensemble des médias, jusqu’à la
prochaine « découverte ».
Un président de la République, un jour a eu cette parole
lors de l’inhumation d’un de ses anciens ministres qui s’était donné la mort
après avoir été démoli par une campagne de presse scandaleuse »L’honneur
d’un homme jeté en pâture aux chiens ».
Cela avait été un tollé dans la presse, qui se sentait attaquée. Outre
les journalistes, les « chiens « dans ce genre d’affaire sont aussi les lecteurs ou auditeurs qui se régalent et
en redemandent croyant que les turpitudes des uns effacent les leurs !
La presse elle et les médias se réfugient derrière la
sacro-sainte protection des sources. Car ces communications livrées au monde
d’où viennent-elles ? Curieusement personne ne se pose ces questions ?
Car beaucoup d’entre elles ont été
volées, extorquées, subtilisées, enregistrées à l’insu des propriétaires ou
inventeurs.
Je ne suis pas un spécialiste du droit mais quand vous
détenez un objet volé vous êtes vis-à-vis de la loi considéré comme recéleur à
fortiori lorsque vous en connaissez la provenance et la manière dont il a été
obtenu. Et bien pour les journalistes ce sont des « sources »
considérées comme intouchables et donc protégées ainsi de la loi du commun des
mortels…Bizarre non ! A partir du moment où cette information a un intérêt
pour le public (au regard du journaliste), quelle que soit sa source délictueuse
ou pas celui-ci la diffuse et la considère comme provenant d’une source non communicable !
Si j’extrapole un peu, un fonctionnaire voyant passer une
note confidentielle ayant un intérêt journalistique, et pratiquement tout ce
qui a un rapport quelconque avec la politique ou une célébrité en a, peut téléphoner, écrire et informer le
premier représentant de média venu en toute impunité protégé par « les
sources ». Et en fait c’est ce qui est en train de se produire avec cette
recrudescence de délations en tout genre. Avec une telle protection la source n’est
pas prête de se tarir !
Ce phénomène s’il
existe ailleurs prend en France une expansion particulière si l’on se réfère à
nos antécédents de délateurs qui pendant
la dernière guerre ont fleuri sur le
fumier de l’occupation.
Toute proportion gardée, car dans ce cas on envoyait l’accusé pratiquement à la mort !
Toute proportion gardée, car dans ce cas on envoyait l’accusé pratiquement à la mort !
Je serais prêt à penser que le sens de l’honneur à
pratiquement disparu depuis le siècle dernier : lorsqu’on est employé
privé ou public, la hiérarchie est en droit d’attendre une certaine honnêteté,
un sens du devoir, sans aller jusqu’à l’honneur : on n’est pas rétribué pour divulguer à toute
la terre ce qui se passe dans son administration ou son entreprise faisant fi
des conséquences ultérieures pour les personnes concernées.
Ce siècle comme le précèdent est décidément sans honneur
fric roi comme l’intitulé de ce blog.
Et d’ailleurs dans
ces délations (les journalistes préfèrent « sources ») il n’est pas exclu qu’il y ait eu
rémunération ! Nous l’ignorons puisque protégé par le talisman
« sources ». Dans ce cas ces délateurs deviennent des collaborateurs
(collabos de triste mémoire) !
Décidément je n’aime pas ce siècle et si j’osais résumer les
derniers temps écoulés, je qualifierais les
XVII et XVIII ème siècle, siècles des lumières, le XIX ème celui du romantisme avec pléthore de poètes,
écrivains et musiciens quant au XX ème ce
fût plutôt celui des grands massacres provoqués par les différents ismes :
communisme, nationalisme et capitalisme.
J’ai bien peur que Le
XXIème soit celui du désastre écologique…on progresse …ON PROGRESSE !
Là devrait être la matière journalistique !
Jacques
Nielas
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