L’Europe dans la tourmente, la Grèce n’est qu’un début , comme un château de carte les spéculateurs globalisés vont faire s’écrouler un par un les pays de la vieille Europe.
Leur tactique est de tenter, ils ont commencé par la Grèce et devant la mollesse de la réaction Européenne, ils enfoncent le coin. Pour eux c’est le pactole il n’y a plus qu’à tirer sur l’écheveau et les bénéfices à court terme entraînées par une spéculation échevelée vont tomber.
Et dire qu’après les subprimes on nous avait juré : plus jamais ça !
A peine terminé que ça recommence.
La moralisation, par contre, elle est là mais pas là ou on l’espérait, elle sera là pour le peuple grecque sommé de payer ses dettes et de ne plus vivre au dessus de ses moyens comme toute l’Europe d’ailleurs.
Au passage, pour faire avaler la pilule d’un prêt au peuple grecque alors que nous sommes, aussi, lourdement endettés on emprunte à 3% pour prêter à 5, bel exemple de solidarité qui réjouit tous les spéculateurs et les encouragent à pousser plus loin leur casse.
La petite voix de notre premier Ministre disant que nous devrons nous serrer la ceinture sans parler de rigueur les fait doucement rigoler : à deux ans d’une élection il leur faudra du courage à nos gouvernants pour appliquer un tel plan, courage qu’ils n’ont pas.
Au passage, pour faire avaler la pilule d’un prêt au peuple grecque alors que nous sommes, aussi, lourdement endettés on emprunte à 3% pour prêter à 5, bel exemple de solidarité qui réjouit tous les spéculateurs et les encouragent à pousser plus loin leur casse.
La petite voix de notre premier Ministre disant que nous devrons nous serrer la ceinture sans parler de rigueur les fait doucement rigoler : à deux ans d’une élection il leur faudra du courage à nos gouvernants pour appliquer un tel plan, courage qu’ils n’ont pas.
Et pourtant la solution elle est là, évidente, si nous dépensons trop, il faut soit réduire les dépenses, soit imposer plus. Le problème est que dans les deux cas, sans un changement colossal pour une juste répartition des efforts, les seuls à souffrir seront : devinez qui ?
Car dans le premier cas : réduction des dépenses de l’état, ces dépenses étant voisines de 70% en direction de la solidarité nationale, c’est inévitable que ce sont les plus pauvres d’entre nous qui paieront la note cash et c’est banalité de dire que ce sera sur leur nécessaire et non leur superflu que portera la note au contraire des plus aisés.
Dans le second cas : impositions supplémentaires, alors là, les moyens d’évasions fiscales en tout genre sont déjà bien en place, la mondialisation aidant, sans contrôle des changes et de plus avec le bouclier fiscal cher à notre Président ce sera du gâteau pour les plus riches, ils n’auront que l’embarras du choix pour s’affranchir de la solidarité nationale.
Aussi, pas question de rester les bras croisés, s’il y a une lutte à mener ce n’est pas dans le refus de la dette qu’il faudra payer de quelque manière que ce soit, c’est en combattant : se battre pour plus d’égalité dans les efforts afin que tous y participent.
Et pour une véritable adhésion du peuple de France à un plan de rigueur inévitable, l’exemple de la rigueur devra venir d’en haut avec des gestes forts, pas de demi mesures dans le genre pour les ministres : je roule en 6cv au lieu de 10.
Car dans le premier cas : réduction des dépenses de l’état, ces dépenses étant voisines de 70% en direction de la solidarité nationale, c’est inévitable que ce sont les plus pauvres d’entre nous qui paieront la note cash et c’est banalité de dire que ce sera sur leur nécessaire et non leur superflu que portera la note au contraire des plus aisés.
Dans le second cas : impositions supplémentaires, alors là, les moyens d’évasions fiscales en tout genre sont déjà bien en place, la mondialisation aidant, sans contrôle des changes et de plus avec le bouclier fiscal cher à notre Président ce sera du gâteau pour les plus riches, ils n’auront que l’embarras du choix pour s’affranchir de la solidarité nationale.
Aussi, pas question de rester les bras croisés, s’il y a une lutte à mener ce n’est pas dans le refus de la dette qu’il faudra payer de quelque manière que ce soit, c’est en combattant : se battre pour plus d’égalité dans les efforts afin que tous y participent.
Et pour une véritable adhésion du peuple de France à un plan de rigueur inévitable, l’exemple de la rigueur devra venir d’en haut avec des gestes forts, pas de demi mesures dans le genre pour les ministres : je roule en 6cv au lieu de 10.
Un plan de ce genre pourrait être, avec beaucoup de courage, celui des socialistes aux prochaines élections ; comme Churchill durant la dernière guerre promettre "du sang et des larmes" et non les démagogies habituelles de rasage gratis.
Les spéculateurs globalisés sont des pourritures mais ils appuient là où ça fait mal et nous disent en clair et en exagérant à leur profit : "Vous ne pouvez pas continuer à vivre au-dessus de vos moyens".
Reste à faire régler la note par tous sans exception, qui s’y attellera ? Ainsi qu' Esope avec sa lanterne sur l’agora, on cherche un Homme.
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