Chacun se fait du souci au sujet de sa retraite, les jeunes se posent des questions sur l’heure du départ, les plus âgés sur le montant de leurs indemnités, ceux qui en profitent ont peur d’une baisse de leur revenu.
Les gouvernements successifs ont réussi a cristalliser un ensemble de peur en instituant notamment un langage unique quant aux solutions et en avançant des chiffres dits incontournables, mathématiques; chiffres que tout le monde connaît tant nos oreilles ont été rebattues à coup(t) de milliards d’Euros de prévisions de déficit .
En résumé toute l’intelligentsia " enarquienne " a presque réussi à nous convaincre qu’il n’y avait que deux solutions pour sortir de cette impasse : reculer l’âge de la retraite ou augmenter les cotisations arguant du fait que nous avons gagné de l’espérance de vie.
Si l’on met de coté la valeur émotionnel que représente la retraite pour bon nombre de travailleurs qui sont nombreux à faire un boulot de merde, fatiguant, stressant, inintéressant et n’aspire qu’à une chose: s’éclater enfin la retraite venue dans du bénévolat, des travaux personnels instructifs, des voyages etc… On peut quand même comparer les revenus ou l’intérêt dans le travail d’un avocat ou d’un médecin avec ceux d’une femme de ménage ou même d’un instit de primaire face à une classe de gamins à l’éducation familiale tout aussi primaire et à des parents persuadés d’avoir engendré un petit génie ou pour le moins un modèle de sagesse.
Pour en revenir aux projets de réforme, un survol de ce qui s’est passé les trente dernières années est nécessaire. Deux événements importants se sont produits, la mondialisation d’une part qui nous a mis en concurrence avec des pays à bas coût de production et d’autre part un gain de productivité phénoménale en France particulièrement. Gain de productivité acquis grâce à la mécanisation mais aussi à la charge de travail plus importante pour chaque travailleur en un temps plus réduit.
Ainsi les entreprises ont plus qu’ailleurs dans le monde et pour un souci à courte vue d’efficacité, préféré, à l’embauche, des personnes expérimentées d’où l’entrée au travail des jeunes retardée, et l’expulsion des plus âgés au coût trop élevé, et jugés dépassés.
Les entreprises ont d’ailleurs réagi de manière identique face aux 35h, au lieu d’embaucher ils ont simplement réparti les charges de travail des 40h sur 35, augmentant du même coup le taux de stress au travail avec les dégâts que l’on connaît.
Si bien que nous sommes un cas unique en Europe de chômage non diversifié dans la pyramide des âges, mais centré sur les jeunes et les seniors.
Ainsi, lorsqu’on parle, avec comme toujours avec ce gouvernement beaucoup d’hypocrisie, de reculer l’âge de la retraite, alors qu’actuellement l’âge moyen de départ est de 58 ans, est ni plus ni moins qu’un moyen de baisser les retraites puisque la majorité sera privée du taux plein. Sans compter que ni les autorités ni les affreux du MEDEF ne veulent entendre parler d’une classification de la pénibilité au travail en discussion depuis des lustres sans résultat.
Les entreprises ont d’ailleurs réagi de manière identique face aux 35h, au lieu d’embaucher ils ont simplement réparti les charges de travail des 40h sur 35, augmentant du même coup le taux de stress au travail avec les dégâts que l’on connaît.
Si bien que nous sommes un cas unique en Europe de chômage non diversifié dans la pyramide des âges, mais centré sur les jeunes et les seniors.
Ainsi, lorsqu’on parle, avec comme toujours avec ce gouvernement beaucoup d’hypocrisie, de reculer l’âge de la retraite, alors qu’actuellement l’âge moyen de départ est de 58 ans, est ni plus ni moins qu’un moyen de baisser les retraites puisque la majorité sera privée du taux plein. Sans compter que ni les autorités ni les affreux du MEDEF ne veulent entendre parler d’une classification de la pénibilité au travail en discussion depuis des lustres sans résultat.
Mais une question : qui a bénéficié de la formidable augmentation de la productivité au travail, manifestement pas les chômeurs qui en ont fait les frais, pas les gens au travail qui ont vu leur part salarial diminué au profit du capital, alors qui?
Le déficit actuel des caisses de retraite est d’environ 10 milliards, nul besoin de comparer avec l’aide gigantesque fournie aux banques durant la crise.
Mais vous vous trompez, Monsieur, va-t-on nous rétorquer, les banques vont nous rembourser, et bien voilà une solution : en prélevant une petite partie du remboursement cela suffira à équilibrer.
Maintenant qui envoie les plus de cinquante ans à la retraite d’office ? Ceux qui ont bénéficié de l’ augmentation de la productivité donc taxons les entreprises qui n’emploient pas suffisamment de seniors, autre source de revenus possible.
Cette augmentation de productivité elle profite à tous, investisseurs comme rentiers et ainsi qu’aux dirigeants aux bonus et primes de retraite mirifiques.
C’est ainsi, peut-être, qu’ une CSG retraite est à mettre en place, car ce problème n’en finira pas de se reposer.
Maintenant qui envoie les plus de cinquante ans à la retraite d’office ? Ceux qui ont bénéficié de l’ augmentation de la productivité donc taxons les entreprises qui n’emploient pas suffisamment de seniors, autre source de revenus possible.
Cette augmentation de productivité elle profite à tous, investisseurs comme rentiers et ainsi qu’aux dirigeants aux bonus et primes de retraite mirifiques.
C’est ainsi, peut-être, qu’ une CSG retraite est à mettre en place, car ce problème n’en finira pas de se reposer.
Les gains de productivité sont constants dans l’industrie, et si on pousse le raisonnement jusqu’à l’absurde, la mécanisation, la robotisation aidant, fera que pour produire identique il faudra toujours moins de travailleurs et à un moment on peut imaginer ne plus avoir besoin d’hommes au travail et alors de quoi vivront ces gens ?
Il est donc nécessaire que ce ne soit plus seulement les travailleurs qui cotisent pour leurs aînés. Il faut élargir le cercle des cotisants à tous les revenus autres que ceux du travail, financiers notamment.
De plus il faut tenir compte qu’au de là de soixante ans, les arrêts de travail seront plus nombreux et plus longs donc un surplus de dépenses pour la sécu qui n’en a vraiment pas besoin.
De plus il faut tenir compte qu’au de là de soixante ans, les arrêts de travail seront plus nombreux et plus longs donc un surplus de dépenses pour la sécu qui n’en a vraiment pas besoin.
Donc des solutions il en existe, seul le manque d’imagination de cerveaux stéréotypés et uniquement axés sur la défense des avantages acquis de la classe possédante empêche l’élargissement de leur champs d’investigation.
Mais surtout conservons notre système de retraite par répartition, système le plus sûr et élargissons simplement son financement.
Mais surtout conservons notre système de retraite par répartition, système le plus sûr et élargissons simplement son financement.
Vive la retraite à soixante ans ! Imaginons l’avenir ! Car c’est ce qui caractérise notre époque le manque d’imagination volontaire ou non de nos dirigeants.