En trente ans, tout change !

Tu dois faire un voyage en avion

Année 1977 : Tu voyages dans un avion UTA, on te donne à manger et t’invite à boire ce que tu veux, le tout servi par de belles hôtesses de l’air et ton siège est tellement large qu’on peut s'asseoir à deux.

Année 2007 : Tu entres dans l’avion en continuant de t’attacher le ceinturon qu’à la douane ils t’on fait retirer pour passer le contrôle, après avoir remis tes chaussures, tu t’assois sur ton siège que si tu respires un peu trop fort tu mets un coup de coude à ton voisin, si tu as soif le steward t’apporte la carte et les prix sont ahurissants, et tu ne protestes pas si jamais quand l’avion atterrit on t’emmène à la douane et qu’on te met un doigt dans le cul pour savoir si tu n’as pas cacher de la drogue.

Scène : Michel doit aller dans la forêt après la classe, il montre son couteau à Jean avec lequel il pense se fabriquer un lance pierre.

Année 1977: Le directeur voit son couteau et lui demande où il l’a acheté pour aller s’en acheter un pareil.

Année 2007: L’école ferme, on appelle la gendarmerie, on emmène Michel en préventive. TF1 présente le cas aux informations en direct depuis la porte de l’école en interrogeant le premier venu qui n’a rien vu et n’a rien à dire.

Discipline scolaire

Année 1977: Tu fais une bêtise en classe. Le prof t’en colle deux. En arrivant chez toi, ton père t’en recolle deux.

Année 2007: Tu fais une bêtise. Le prof te punit légèrement, surtout pas de vagues a dit le directeur. Tes parents, prévenus par le portable, sont là le soir pour engueuler le prof devant tous les enfants !

Scène : Franck et Marc se disputent et se flanquent quelques coups de poing après la classe.

Année 1977: Les autres les encouragent, Marc gagne. Ils se serrent la main et ils sont copains pour toute la vie.

Année 2007: L’école ferme. TF1 proclame la violence scolaire, France Soir en fait sa première page et écrit 5 colonnes sur l’affaire, à l’école on réunit une cellule psychologique pour dé- traumatiser les enfants spectateurs.

Scène : En jouant au ballon, Eric casse le pare brise d’une voiture du quartier, son père sort le ceinturon et lui fait comprendre les choses.

Année 1977: Eric fera plus attention la prochaine fois, grandit normalement, fait des études, va à la fac et devient un excellent homme d’affaire.

Année 2007: La police arrête le père d’Eric pour maltraitance sur un mineur. Eric rejoint une bande de délinquants.. Le psy arrive à convaincre sa sœur, que son père abusait d’elle et le mette en prison. Le soir à TF1 retour sur toutes les affaires récentes de pédophilie et d’inceste.

Scène: Jean tombe en pleine course à pied, se blesse au genou et pleure. Sa prof Jocelyne le rejoint, le prend dans ses bras pour le réconforter.

Année 1977: En deux minutes Jean va beaucoup mieux et continue la course.

Année 2007: Jocelyne est accusée de perversion sur mineur et se retrouve au chômage et s’affronte à 3 ans de prison. Jean va de thérapie en thérapie pendant 5 ans. Ses parents demandent des dommages et intérêts à l’école pour négligence et à la prof pour traumatisme émotionnel. Ils gagnent les deux procès. La prof au chômage et endettée, se suicide en se jetant d’en haut d’un immeuble.

Scène : Arrive le 28 octobre.


Année 1977: Arrive le jour du changement d’horaire d’été à l’heure d’hiver. Il ne se passe rien.

Année 2007 : Arrive le jour du changement d’horaire d’été à l’heure d’hiver. Les gens souffrent d’insomnie et de dépression. Même les vaches ne donnent plus de lait pendant trois semaines.

Scène : La fin des vacances.

Année 1977: Après avoir passé 15 jours de vacances en famille sur la côte dans une caravane tractée par une 403 Peugeot, les vacances se terminent. Le lendemain tu repars au boulot et il ne se passe rien. La sécu se porte bien

Année 2007: Les vacances terminées, de retour de Tahiti, voyage organisé tous frais inclus, Les gens souffrent d’insomnie et de dépression. On se met en arrêt de travail grâce à un toubib complaisant et on a une ordonnance de trois mois de barbituriques variés. Le trou de la sécu devient béant.

Justice

Année 1977 : Une personne dénonce à la police plusieurs personnes pour pratiques sexuels sur mineurs, après enquête rapide et discrète la personne en question se révèle être une mythomane. L’enquête est classée sans suite

Année 2007 : Sur la pression médiatique, un soir sur deux on nous sert des affaires récentes de ce type au 20 heure, un jeune juge met tout un étage de HLM en prison pour plusieurs mois. Les innocents sont enfin libérés, on met le juge en accusation et est jeté en pâture à l’opinion publique.

Vie privée :Une femme politique se proméne avec son ami dans une station balnéaire

Année 1977 : Un entrefilet signale que la personne en question a passé ses vacances à....

Année 2007 : Cela fait la une de Paris Match avec des soit disantes révélations sur le couple à l'intérieur.


Conclusion: On est devenu des chochottes. On ferait mieux d’être un peu plus normaux et dire aux médias qu’ils arrêtent de faire du sensationnel et de nous intéresser enfin aux vrais problèmes et aux parents d’éduquer leurs enfants au lieu d’attendre l’école pour qu'elle en fasse des petits génies.

(Texte reçu par courriel que j'ai quelque peu remanié, auteur inconnu)

Nous vivons un siècle sans âme et sans honneur : fric roi

L' Ayatollah du Capitalisme,

Hier soir dans l’émission " Ce soir ou jamais " , nous avons assisté à un numéro étonnant, dans le vrai sens du terme, de la part de Pascal Salin, que l’on pourrait fort bien qualifier d’ayatollah du capitalisme pur et dur. Jugez-en plutôt : le Capitalisme est le système le plus moral (sic) en ce bas monde dixit ce Monsieur. Cela, il faut pouvoir le dire face au caméras. Fi des enfants qu’on faisait travailler 12h par jour au 19 éme et toujours au boulot dans le tiers monde, fi de la part des revenus des salariés ne cessant de diminuer au profit du capital, fi des paradis fiscaux, fi des errements de ce système dont on devrait un jour à l’égal de ce qui été fait pour le communisme comptabiliser les victimes, fi de la constatation aveuglante : quoiqu’il advienne dans ce monde capitaliste, le premier et le seul à trinquer est le pauvre salarié, celui qui est au bas de l’échelle, pour Mr Salin celui qui bien est trop c.. pour avoir su profiter du système.

Pour ce Monsieur la crise actuelle ne vient pas des capitalistes eux-mêmes mais des gouvernements, Ah bon ! Je croyais pourtant, mais je dois me tromper que depuis l’ère Reagan Thatcher, il y avait moins d’état, à croire que ce n’était pas suffisant, il y a encore trop d’état. Toujours d’après l’ayatollah Salin les crises que nous subissons ne viennent pas de trop de capitalisme mais de pas assez. Ben voyons ! d’après lui la redistribution des " richesses " est un grossière erreur, notamment l’impôt sur les successions ne devraient pas exister c’est immoral ! Et il ne faut surtout pas réglementer au niveau mondial, ce qui est réclamé par tous y compris par Mr Sarkozy, c’est dire !
Le seul qui m’ait plu dans cette émission, celui qui a posé la seule bonne question, la seule qui vaille et qui pourrait changer quelque chose : "Et si on tentait de changer l’homme ? " Que n’avait-il pas dit là ! Il fût, par tous, renvoyé dans les cordes d’un splendide uppercut avec un rappel à Pol Pot.
Comme si l’horrible expérience cambodgienne avait été la seule, que rien avant cela n’avait été tenté.

Je vais en évoquer une qui a duré 150 ans, concerné environ 300.000 individus et qui a été détruite par les impérialistes de l’époque, l’Espagne et le Portugal, en Amérique du Sud. Expérience de véritable communisme : les réductions du pays Guaranis gérées par les Indiens eux-mêmes sous la houlette bienveillante des Jésuites, ce qui a amené d’ailleurs la condamnation de ceux-ci par la papauté.
Les Jésuites avaient tenté et réussi à changer l’homme. On a enterré cette expérience en la baptisant Utopie.
Le monde capitalistique rêvé par notre ayatollah de plateau de télé n’en est elle pas une utopie et de la plus triste espèce ?

Dieu disait à Moïse : je suis celui qui est, le Capitaliste dit aujourd’hui : je suis celui qui a
Jean Commerson

Nota : je n'ai pas regardé la prestation de Mr Sarkozy :

Je n'ai pas regardé hier soir le numéro d'illusioniste diffusé sur toutes les chaînes payantes. J'ai mis en marche mon magnéto pour regarder le très beau téléfilm retraçant la formidable bataille livrée par Mr Badinter contre la peine de mort.